samedi 4 avril 2009

In memoriam, ko-tachitsubo-sumire



Une des premières curiosités qui me donna la piqûre de la flore urbaine est une petite violette au feuillage panaché. La plante n’avait plus de fleur mais un court pédoncule portait une capsule sèche et ouverte: les graines s’étaient disséminées. Trois étés de suite elle se trouvait là au pied d’un mur sur la rue Marie-Anne. J’y allais irrégulièrement sans jamais voir la fleur. Le dernier été, quelques semaines sans pluie eurent raison de la violette coréenne. Je m’en veut encore d’avoir hésité à intervenir et aller l’arroser! Quel curieux raisonnement j’avais alors: observer la nature interdirait d’intervenir!

On ne m’y prendra plus...Viola grypoceras var. exilis 'Sylettas' est un cultivar disponible par catalogue et à l’époque c’était une nouveauté horticole. Quel amateur de violette bien au courant s’était donc procuré des graines? Peut-être avait-il la plante sur son balcon ou à la fenêtre? La plante laissant ensuite tomber quelques graines sur le trottoir...puis elle réussit ensuite à se maintenir autour trois étés de suite. C’était pas mal et un peu d’appui de ma part aurait fait la différence.

Elle origine de l’Asie de l’Est: Chine, Corée et Japon. Dans l’archipel japonais elle est distribué depuis le Sud des Kouriles jusqu’aux îles Ryūkyū. Depuis des forêts tempérés de conifères jusqu’aux régions sub-tropicales. C’est dire qu’elle est adaptable. Elle s’échappe des jardins au Missouri où elle est en voie de naturalisation.

Pour ce que m’aurait coûté un litre d’eau et une marche de trois coins de rue...On ne m’y prendra plus!


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