mardi 22 décembre 2009

Keep off the grass!


Un film de l’ONF de 1947 “Au parc Lafontaine” de Pierre Petel.


Le bon vieux temps! Un bateau-cygne à moteur, la base de la statue de Lafontaine sans la statue Lafontaine...le pavillon sur le pont, la fanfare des pompiers de Montréal, plus de canots que d'eau. L'accès à la verdure et à l'eau sur une... île... était limité semble-t-il. Une autre époque. Il y avait aussi récemment un resto cheapo à l’endroit. Fermé.

Les Amis du Parc La Fontaine font depuis quelques années la promotion de la création d'un café culturel. Un projet de resto enrichi et mis au goût du jour. Mais il y a apparemment des limitations sur la possibilité de conversion du défunt resto au chalet sur l’étang. Comme c’était une chasse-gardée des syndiqués de la Ville ça ne peut pas passer à un concessionnaire privé ou même un OSBL. La paralysie paralyse...

une image du passé, parmi d'autres...


Les cols bleus ont-ils fait l’ITHQ? S’ils veulent garder leur monopole sur l’endroit, qu’ils élaborent un projet et soient ainsi en compétition avec un concessionnaire privé et un organisme à but non-lucratif. Avec Jardin des Merveilles ou pas. Puis on votera. Comme je sais d’avance que le café y sera trop cher et que je pourrais pas y fumer cela m’indiffère de savoir qui ramassera le poignon.

Que le meilleur gagne mais pour cela ayons une joute, un concours, mais pas une preuve de paralysie paralysante: PPP. Cela me rappelle la paralysie inter-corporative sur le Mont Royal... et ça me donne de l’urticaire... Au Parc Lafontaine pour ma part je serais pas malheureux de laisser l’édifice se ruiner lentement et se couvrir de végétaux: cela donnerait un caractère romantique à l’endroit. Je pourrais faire de belle photos.

Le grand, le cher parc est habité par une maison vide...quelle honte! Les fiers cols bleus n’en rougissent pas?

Infos:

2 commentaires:

  1. Un petit bijou ce film, que j'ai écouté le son fermé, désolé, pas capable de supporter le chœur de faussets !

    Mais que l'eau était propre ; et le gazon aussi ; et les gens, si bien mis, tous endimanchés pour aller se promener au parc. «Ne passez pas sur le gazon» dit l'écriteau. «Mais, monsieur l'agent à cheval, nous ne passons pas, nous prenons racine !»

    Enfin (si j'ai bien compris l'histoire), la femme, après deux grossesses, a conservé une taille aussi fine qu'au temps de ses fiançailles...

    Autre époque.

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  2. Merci, je n'arrivais pas du tout à faire du sens de ce film! Ça doit être la musique!

    Je crois quand même qu'elle a eu trois enfants et que le mec s'est poussé! Mais je peux me tromper!

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