vendredi 28 mai 2010

Le vulcain mange sa ville


à gauche: une feuille refermée abritant une chenille. Au centre: Le domicile après quelques jours (?) à droite: je ne sais comment se passe cette cohabitation avec une araignée

Contrairement aux autres papillons le vulcain femelle (Vanessa atalanta) pond ses oeufs isolément sur le dessus des feuilles. Les chenilles transformeront ensuite une feuille en la refermant et la maintenant ainsi avec un peu de fil de soie. À bien y penser c’est un travail herculéen: comment de si minuscules chenilles arrivent-elles avec leur mince fil et en tirant de leur force à refermer ces énormes feuilles? Les chenilles se font ainsi à la fois un abri et un garde-manger. Elles se nourrissent en toute sécurité jusqu’à ce que l’abri soit moins sécuritaire: les cloisons disparaissant rapidement! Les guêpes ne s’y trompent pas et semblent évidemment concentrer leur recherche sur les feuilles déjà bien garnies de “fenêtres”! Quand l’abri est trop consommé la chenille doit se trouver une autre feuille.




Polistes dominula, d’origine européenne est une guêpe prédatrice de chenilles et au centre une chenille en déménagement.


Il y a bien moins d’activité des chenilles cet après-midi. Je ne sais si cela est à mettre en rapport avec le contenu en vitamines des feuilles moins élevé qu’au matin? Les chenilles en profitant donc moins en se nourrissant passé midi. À moins que la population ne soit réduite à cause de la prédation de ces guêpes? J’avais remarqué avant-hier ces guêpes activement et sytématiquement à la recherche des chenilles. Elles y étaient encore hier fouillant avec appétit chaque feuille contenant des larves du vulcain. Faut dire que même à nos sens les maisons-garde-manger sont faciles à identifier. Mais les guêpes n’arrivent apparemment pas à saisir les chenilles bien au creux du “tunnel”. L’abri fonctionne.

Je persiste à ne pas vouloir utiliser de flash... ça ne rend pas la macro-photo facile avec ce petit vent!




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