vendredi 18 juin 2010

Mauvaise herbe sur le droit chemin


L’Église catholique se renouvelle, tout en renouant avec ses origines. Nous connaissons les services de bénédiction des animaux domestiques chez les Anglicans. Les Catholiques répliquent et en grand! J’en profite pour féliciter le curé qui est un lecteur assidu de Flora Urbana.





L’Église doit s’occuper de ses pommes pourries et dorénavant faire place aux mauvaises herbes et adopter l’idée vertueuse cardinale de l’attrape-plante. Les premiers essais ont lieu au presbytère de l’église Sacré-Coeur-de-Jésus sur la rue Ontario à Montréal. Mais ce n’est qu’un début! Pourquoi planter des fleurs qui demanderont ensuite un entretien constant? Laissons au Seigneur le soin de semer. Notre ami le vent fera le ravail. Les oiseaux aideront! saint Fiacre et saint François d’Assise s’occuperont des soins.





L'Église est à nouveau sur la bonne voie.




À gauche: saint Fiacre, patron des jardins. Voyez ce wiki. Au centre un peu de paganisme pompéien pour faire bonne mesure... et à droite: saint François d'Assise prêchant aux oiseaux. Ce dernier est l'auteur du Laudes Creaturarum (Cantique des Créatures), la souche écolo des catholiques.




Nous avons maintenant des accessoires pour nos différentes collections d’attrape-plantes. La collection Rustico© comporte maintenant un banc. La contemplation des micro-habitats automatiques fabriqués sans efforts par nos machines sophistiquées sera grandement facilitée. On pense à tout et à votre confort.




Je me réjouissais des grands bacs à fleur de la rue Duluth ce printemps: laissés sans soin ils s’enrichissaient rapidement et commençaient à jouer un rôle dont je fais la promotion: des micros-habitats. Certains se voyaient même colonisés par l’ortie. Vous connaissez l’intérêt que je porte ces temps-ci pour le papillon vulcain: ses chenilles se nourrissent exclusivement (à toute fin pratique) de cette plante. Je gardais quand même à l’esprit que la menace d’une rectification horticole ferait un jour son oeuvre... C’est fait! Et par quoi a-t-on remplacé l’ortie? En mille: des bégonias! Bien sûr on a remis les patates sucrées plutôt que des Vitis vinifera par exemple. En effet, pourquoi donc planter cette vigne vivace et indigène de surcroît, ressource de fruits pour les oiseaux? Comme on dit: “dah!”. Oiseaux et papillons: une autre fois peut-être!




J'ai heureusement d'autres bonnes nouvelles avec le prototype des attrape-plantes révolutionnaires de la série Gravito©. Toit, goutière et pluie non-inclus. Non seulement ils s’arrosent tout seul mais leur acier les fait résister aux tremblements de terre.



Bon weekend à tous!



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