samedi 19 octobre 2013

Anthologie du Rock&Roll




Hier à l'invitation de  Nalice, mon amie américaine, j'ai fait le tour de l'Amérique afin de documenter des "grosses roches" disait-elle, elle m'invitait à une véritable tournée Rock&Notroll. J'aime bien les rochers perdus, erratiques et incongrus, j'ai dit oui. De plus ils sont assez faciles à photographier même par temps couvert. Ci-haut c'est Balance Rock, à Bar Harbor, Maine. Quand il fait soleil, perso, je chercherais un autre coin ombragé pour m'assoir.



Tout le monde craint le Bartlett Boulder au New Hampshire. Nalice, elle, n'a peur de rien. Faut dire qu'elle porte son chapeau en titane (un peu stylisé). Ma fidèle compagne est une guide hors pair qui connaît tout le continent comme personne.



Elle insistait que l'on fasse un détour vers le Sud-Ouest. Nous sommes donc allé à Yosemite. C'est sa roche préférée: Agassiz Rock. Je suis le seul à voir l'angle que semble avoir pris le rocher sur la photo de droite? On repassera l'année prochaine afin de confirmer ce possible mouvement.



De retour plus près de chez moi, les rapides gênèrent un peu nos explorations. Heureusement nous disposions de ce mode de transport alternatif. Ça nous a donné l'occasion de voir le célèbre Giant rock à Niagara. Nalice, pleine de malice, exigeât du conducteur qu'il s'arrête un peu afin que je prenne ces clichés. Je pense qu'un arrêt ici n'est pas vraiment recommandable.



À gauche Balanced Rock, Garden of the Gods, Colorado. Il ventait très fort. Nous reviendrons plus tard. À droite Turk's Head, Devil's Lake, Wisconsin.




Dans l'après-midi j'ai quand même eu l'occasion de faire quelques photos. À gauche, Nalice avec son animal qu'elle traîne partout où elle va. Moi aussi j'aime beaucoup les chiens. Mais je déteste l'habitude qu'elle a de me photographier (à droite) comme cela!



Ce caillou, on l'appelle "The Sphinx" à  Apostle Islands au lac Supérieur. Il me fait plutôt penser à un char d'assault ou un canard de plastique. Dans la baignoire justement.



Nous avons ensuite grimpé à 600 mètres au-dessus la rivière Tennessee, au sommet du mont Lookout, le Umbrella Rock est assez visité pour qu'un ami photographe y ait autrefois installé son studio (à gauche). Un terrible incident l'a convaincu de s'installer ailleurs.



Je pose à mon tour devant le Umbrella Rock. Malgré mes protestations Nalice m'a photographié à l'ombre de ce dangereux inukshuk. Je garde mes distances... et mon super chapeau!

Mon tour de l'Amérique pour cette anthologie samediesque prend fin ici.

Merci Nalice.




4 commentaires:

  1. Des cratères, des blocs erratiques..., vous sortez de vos plates-bandes verdoyantes coutumières.

    Remarquez, certains de ces erratiques sont clairement des sédentaires, des «de souche», pourrait-on dire, fidèles à leur devise : «J'y étais, j'y suis, j'y reste.»

    Cette errance du côté des erratiques fixes et des sédentaires équilibristes est très intéressante et même passionnante.

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  2. Merci. C'est simple: ya plus de vert! J'ai rarement discuté de minéral ici (par exemple: http://floraurbana.blogspot.ca/2013/05/dans-une-blessure-de-la-pierre.html) mais j'ai toutefois fréquemment parlé d'îles (rechercher ce mot dans le bidule à recherche de la colonne de droite). Des grosses roches, quoi...

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  3. hahahahahahah ! j’adore ton sarcasme !

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